2015-10-15

Chine - Luoyang: le Temple du Cheval blanc. 4/4








En 68, les moines furent logés sur ordre de l’empereur dans les locaux administratifs -
sens originel du terme si - Honglu où étaient accueillis les religieux étrangers,
qui devinrent ainsi le premier établissement bouddhiste de Chine. Le lieu est mentionné pour
la première fois sous le nom de cheval blanc dans les écrits de Zhu Fahu des
Jin occidentaux. Yang Xuanzhi des Wei du Nord le situe au sud de l’avenue impériale de Luoyang,
à trois lis de la porte Xiyang ou Xiyong et relate la légende de son nom[: l’emplacement du temple aurait été décidé par le cheval qui accompagnait les moines, qui s’arrêta net peu avant la capitale, refusant d’aller plus avant ; les chevaux blancs sont dans la tradition bouddhique le moyen de transport des soutras et des objets religieux.



Offrandes faites au temples et à Bouddha




Le Baimasi servit de centre pour la diffusion du bouddhisme et les traductions, dont le premier vinaya traduit par Dharmakala et le Sutra de la lumière dorée traduit par le Koutchéen
Tanwuchen en 258.
Il était l’un des temples les plus fréquentés sous les Wei du Nord. Sous les Tang,
l’impératrice Wu Zetian nomma son favori Nie Huaiyi à sa tête et le fit agrandir en 685
 fut encore une fois agrandi en 1555 sous les Ming, puis restauré en 1713 sous les Qing.
Délaissé au début de la République, il fut inscrit en 1961 sur la première liste de patrimoine culturel protégé de la République populaire de Chine. Après la Révolution culturelle,
il fut restauré en 1972 pour accueillir le prince cambodgien Sihanouk alors en exil. En 1983,
il fut reconnu comme l’un des plus importants vestiges bouddhiques du pays et rendu à sa fonction religieuse, complétée d’une fonction touristique.

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