Le cimetière de Laeken est le plus ancien des cimetières bruxellois encore en fonction.
Il est aussi le plus connu internationalement pour la richesse de son patrimoine funéraire.
C'est le dernier du type « paroissial », établi autour d’une église suivant l’ancienne coutume chrétienne d’ensevelir les morts à proximité des vivants. Les autres cimetières de cette catégorie ont été remplacés par des cimetières communaux installés aux époques de leurs fondations en dehors des zones urbanisées.
Bockstael, Poelaert, Vaxelaire... voici autant de noms de grandes familles bourgeoises de Bruxelles que l'on peut lire sur les niches individuelles des galeries souterraines du cimetière de Laeken. Bâties en 1876 elles sont les plus anciennes galeries funéraires du royaume.
"Poilu inconnu français" |
Œuvre de Mathieu Desmaré (le grand-père de ma professeur de peinture).
Réputé pour l’exceptionnelle richesse de son patrimoine sculptural, le cimetière de Laeken est le plus ancien cimetière de Bruxelles encore en fonction. Blotti tout autour des vestiges de l’ancienne église paroissiale, ce lieu de sépulture, très recherché depuis la fin du XVIIe siècle, abrite la dernière demeure de nombreuses personnalités nationales : artistes, savants, hommes politiques.. Fernand Khnopff, la Malibran, Joseph Poelart ou encore Jules Anspach reposent en paix dans ce
« Père Lachaise » bruxellois, sous l’œil méditatif d’un Penseur de Rodin.
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