1- Le minéral
Avec son étang, son étendue de graviers et ses pins verticaux symbolisant l’élévation spirituelle, l’espace de méditation distille une douce harmonie. Élément primordial dans la conception d’un jardin zen, le « kare san sui » – jardin sec composé de sable, de rochers, de graviers et de mousse – embrasse la végétation verdoyante et foisonnante, adaptée au climat méditerranéen.
2- L’énergie
Bordé d’ophiopogons, de carex, de liriopes et de bambous nains dorés, le chemin de style « shiki-Ishi », volontairement étroit et cloisonné par des buissons taillés en nuage, guide le visiteur vers l’entrée du jardin principal. Pas à pas, l’espace s’apparente à un parcours initiatique, laissant l’énergie libre de circuler avec fluidité.
3- Le végétal
L’érable qui masque, comme le veut la tradition, en partie la cascade, révèle une palette de nuances différentes au fil des saisons et offre
un merveilleux spectacle. Omniprésente, la végétation rayonne. Un pommier à fleurs et le pin sylvestre créent, au printemps, un tableau à couper le souffle. Une explosion de couleurs, une multitude de formes. Un spectacle éphémère emprunt de poésie, cher aux Japonais.
4- L’aquatique
Face à la maison, l’étang reflète la partie la plus ombragée du jardin de méditation. Le miroir d’eau se fond dans la végétation pour ne faire qu’un. La découverte du jardin met en éveil tous les sens. Ci-contre, un tsukubaï – bassin d’ablution, indispensable dans les jardins de thé – charme l’oreille avec sa douce musique.
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