Chez les Katu du Haut Xekong, les carences alimentaires sont légion, le
riz cultivé sur brûlis ne suffit pas à nourrir les villages toute
l’année et la soudure entre deux récoltes doit se faire avec des racines
de manioc, hachées, puis broyées et cuites, produisant un brouet
remplaçant le riz.
Les Katu manquent de richesses naturelles et leurs
seules ressources sont l’or du Xekong, revendu à des Vietnamiens. D’autres bénéfices
proviennent de produits de la chasse, également forts apprécies par les
Vietnamiens, et il n’est pas rare de croiser des chasseurs katu traquant
cerfs,
serpents et oiseaux rares.
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