La laque prend ses racines en Chine il y a plus de 3 000 ans, et sa technique s'est développée ensuite dans toute l'Asie du Sud-Est.
Appliquée sur le bois elle le protège en l'imperméabilisant.
On s'en
servait aussi comme colle, par exemple pour faire adhérer des
inscriptions en or sur des armes de bronze, dès la plus haute Antiquité
chinoise.
La production de laque s'est accrue et démocratisée dès le IVe siècle
avant notre ère. On produisit ainsi des objets de vaisselle, dont
certains exemplaires ayant servi de dépôts funéraires se sont
parfaitement conservés. La laque pouvait s'appliquer sur de fines
feuilles de bois, comparables à nos feuilles de contreplaqué, que les
artisans courbaient par la chaleur et en utilisant des moules. En
mélangeant des pigments à cet enduit on obtenait une riche palette de
couleurs : rouge, noir, jaune, blanc, brun et bleu.
On prélève la résine, un peu comme on le fait avec le latex sur les hévéas, par des entailles à la base du tronc sur lequel sont fixés de petits bols en bambou.
La résine ou le latex (non la sève qui est un fluide nourricier d'autre nature) du laquier
a une très forte qualité adhésive et un brillant magnifique.
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