2015-06-22

" Les carnets des « expéditionnaires » " (du nom que nous a donné une vielle flamande de notre « cordée »)



Au cours de chacun des repas que nous avons pris, lors des 6000 km de notre voyage en Chine, tant à midi que le soir, une grande théière était servie, dès le début.
Habitué au goût léger et rafraichissant du thé au jasmin nous avons été agréablement surpris par une expérience d’un nouveau genre.
Dans une vielle maison traditionnelle Yao perdue au milieu des rizières de Longshen, convertie en « table d’hôte », une boisson plus subtile nous a été servie.
Deux éléments la composaient. Il était facile d’identifié le premier : du Gingembre, mais pour le second, qui donnait un côté caramélisé et une couleur ambrée, nous durent demander à 
la guide qui nous accompagnait.
Il s’agit du « fruit du Bouddha », nous répondit-t-on. (autre nom du Luo han guo ou  Siraitia grosvenorii - merci Internet !). Ce fruit typiquement chinois ne se consomme que séché, en décoction. La plante pousse de 3 à 5 m de long, s'élevant verticalement en s'accrochant et en s'enroulant sur les autres végétaux. Les feuilles en forme de cœur font de 10 à 20 cm de long. Le fruit de forme ronde de 5 à 7 cm de diamètre contient une pulpe sucrée, comestible ainsi que de nombreuses graines.  On lui attribue bien des vertus dans la pharmacopée chinoise ; de la simple boisson capable de soigner la toux et les maux de gorge ou comme aide à la longévité. Nous l’avons apprécié pour son pouvoir édulcorant naturel (300 X plus que le sucre) substitut idéal pour les diabétiques. Nous, nous l’avons adopté pour son goût subtil . . . pour le reste . . .

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